Compléments alimentaires

Avertissement

L’utilisation des compléments alimentaires dans le cas de l’endométriose est sujet à controverses. Avant de continuer votre lecture, nous vous invitons à lire cet article.

En effet, les compléments alimentaires qui sont proposés aux personnes souffrant d’endométriose n’ont pas fait la preuve de leur efficacité (ni de leur sécurité). Il n’est pas scientifiquement prouvé que les compléments alimentaires soient efficaces pour soulager l’endométriose et ses symptômes. Avant de prendre un complément alimentaire, il est conseillé de prendre un avis auprès de votre médecin traitant ou de votre pharmacien·ne.

Avoir une alimentation saine et équilibrée en consommant les bons aliments est la première action facile que vous pouvez mettre en place. Même si toutes les études scientifiques n’ont pas un avis tranché sur le rôle de l’alimentation dans la réduction des douleurs de l’endométriose, certaines études scientifiques ont montré que l’alimentation pouvait réduire les symptômes de l’endométriose (« Selected food intake and risk of endometriosis » / « Diet and endometriosis risk: a literature review« ).

Ce qui est sûr, c’est qu’adopter une alimentation saine en excluant au maximum les aliments vecteurs d’inflammation ne peut être que positif pour votre organisme en général.

Attention, si l’alimentation prend trop de place dans votre tête, consultez un·e professionnel·le de santé !

Les compléments alimentaires qui seraient efficaces

Voici une liste de compléments alimentaires généralement conseillés en cas d’endométriose :

• Les multivitamines : Les vitamines C et E sont des antioxydants. Elles seraient bénéfiques grâce à leurs différentes vertus.
• La vitamine C : Elle intervient dans la formation du collagène et joue un rôle important dans la défense contre le stress oxydant. Elle permet de consolider les fibres de collagène, et assure un rôle protecteur des tissus. Elle facilite l’absorption du fer non héminique (présent dans les aliments d’origine végétale comme les légumineuses ou les noix).
• La vitamine E : Également appelée tocophérol, la vitamine E est une vitamine liposoluble essentielle au bon fonctionnement de l’organisme. Anti-oxydante, elle permet également de protéger les systèmes cardiovasculaire et nerveux et de favoriser la fertilité. On la trouve majoritairement dans les huiles végétales.
• La vitamine D : Elle fixe le calcium et contribue à la croissance osseuse des enfants. Elle intervient pour booster le système immunitaire. La vitamine D a également un effet anti-inflammatoire. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.ne pour connaître la dose qui vous convient. Avant de consommer de la vitamine D, consultez votre médecin. En effet, son utilisation est déconseillée si vous souffrez de calcifications rénales ou de sarcoïdose. Si vous ne pouvez pas en consommer par voie interner, exposez-vous au SOLEIL !
• L’ huile de poisson décontaminée : Anti-inflammatoire, l’huile de poisson décontaminée permet un apport en Oméga-3. L’acide gras polyinsaturé est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Il est particulièrement bénéfique à la santé cardiovasculaire et cérébrale. Les recommandations officielles sont de 500 mg d’EPA et 250 mg de DHA par jour. L’huile de poisson est capable de nous fournir une grande partie de cet apport. Les sources les mieux pourvues sont l’huile de foie de morue et les poissons gras (maquereau, sardine, saumon, daurade, espadon, thon).
  Si vous souhaitez utiliser l’huile de poisson en complément alimentaire, elle doit être « décontaminée », c’est à dire dépolluée afin d’y enlever les éventuelles traces de métaux lourds. Dans ce cas, il convient de choisir des labels sûrs comme PUFANOX®, EPAX®, Quality Silver® ou PureMax®.
• La curcumine : Présente dans le curcuma, qui est un aliment anti-inflammatoire, la curcumine permetrait de soulager les troubles digestifs et de réduire les symptômes de douleurs abdominales, de reflux gastro-œsophagiens, de ballonnements, mais aussi les nausées et les brûlures gastriques.
• Le Pycnogenol® : C’est de l’extrait d’écorce de pin des Landes (pin maritime), riche en polyphénols. Le pycnogenol aurait un effet anti-inflammatoire (il est conseillé d’en consommer 60 mg par jour pour réduire les douleurs). Il contribuerait à protéger les cellules du stress oxydant, soutient la microcirculation sanguine y compris cérébrale. Il améliorerait la protection des vaisseaux sanguins et soutiendrait la santé des voies respiratoires. Les polyphénols ralentiraient le vieillissement cellulaire, ce sont de puissants antioxydants.
• L’ extrait de thé vert : Riche en EGCG, il inhiberait la croissance de l’endométriose. Il est toutefois à éviter en cas de problème de foi.
• Le calcium D-glucarate : Il détoxifie et élimine les oestrogènes. Le calcium D-glucarate est une substance naturellement présente en petites quantités dans l’organisme et dans certains fruits et légumes comme les pamplemousses, les pommes, les oranges, les brocolis et les choux de Bruxelles. On en trouve également en compléments alimentaires.
• La mélatonine : C’est un antalgique qui aide à trouver un sommeil de qualité. La mélatonine est une hormone produite dans une petite structure de notre cerveau appelée la glande pinéale. Sa fonction principale est de donner des repères à notre organisme, c’est pourquoi elle est essentielle à la régulation de notre sommeil.
• Le NAC (N-acétyl-cystéine) : Il lutterait contre le stress oxydatif et détoxifierait l’organisme. C’est est un dérivé de synthèse de la cystéine, un acide aminé soufré non–essentiel, c’est-à-dire que l’organisme est capable de la synthétiser lui-même, à partir de la méthionine. Dans le corps humain, la cystéine intervient dans de nombreuses fonctions métaboliques. On retrouve également la cystéine dans de nombreux aliments (graines de moutarde, spiruline, oléagineux, noix, germes de blé, graines de Tournesol, graines de sésame, noix de cajou, oignon, ail, brocoli etc).
• Le resvératrol : C’est un polyphénol présent dans certains fruits, et un puissant antioxydant naturel. Il est serait capable de lutter contre l’oxydation de certaines cellules, ce qui lui confèrerait des effets protecteurs et un potentiel anti-vieillissement. On en trouve principalement dans le raisin et la renouée du Japon. Son utilisation diminuerait les lésions liées à l’endométriose.
• Le magnésium : Il est utilisé comme un anti-stress et aurait des vertus analgésiques. Il agirait en inhibant les médiateurs de la douleur. Le magnésium contribuerait à équilibrer l’activité du système nerveux en soutenant la production de sérotonine, l’hormone du bien-être. On en trouve à l’état naturel dans le chocolat, les céréales complètes, les légumineuses (haricots secs, lentilles etc), les légumes verts, et les fruits secs.
• L’ indole-3-carbinol : C’est un phytonutriment que l’on trouve dans les légumes comme le brocoli, le chou frisé et le chou. Il aiderait à détoxifier l’organisme et à éliminer l’excès d’oestrogènes. L’indole-3-carbinol réduirait les mauvais œstrogènes et augmenterait les bons. La dominance en œstrogènes a été associée aux fibromes, à la tension mammaire, au syndrome prémenstruel, à l’endométriose et à d’autres problèmes de santé chez les personnes menstruées.
• Endoway® : C’est un complément alimentaire de micro-nutrition associant différents principes actifs qui régulerait certains aspects de l’endométriose. Il soutient le foie et l’activité hormonale. Il est composé de zinc, de vitamine E, de vitamine B6, de vitamine B9 active, de curcumine, d’extrait de brocoli et de vitamine D.

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