Diététique et alimentation

La place de l’alimentation dans l’endométriose

Introduction

L’endométriose est une pathologie chronique inflammatoire caractérisée par la
présence anormale, en dehors de la cavité utérine, de fragments de tissu semblable à celui de la muqueuse de l’utérus. Sous l’effet de stimulations hormonales, ces fragments vont proliférer et s’implanter sur divers organes, engendrant de nombreux symptômes en fonction des personnes.

L’alimentation a donc une place primordiale dans le quotidien des patient.e.s en raison des différents symptômes, de l’inflammation et des variations hormonales engendrés par la pathologie.

La maladie peut vite s’apparenter à un calvaire si un accompagnement par un.e professionnel.le de santé compétent n’est pas mis en place.

Pourquoi mettre en place une alimentation spécifique ?

Le but premier est de trouver les aliments qui peuvent diminuer et/ou prévenir l’apparition de symptômes. L’alimentation anti-inflammatoire reprend les critères d’un équilibre alimentaire en y ajoutant les intolérances de chacun.e et l’équilibre inflammatoire et hormonal.

Pourquoi une prise en charge en diététique ?

Le but de la prise en charge diététique est d’aborder les différentes catégories alimentaires en détail, afin de définir celles qui sont à limiter et celles qui sont à éliminer, en fonction de chaque personne pour améliorer leurs symptômes. Elle a aussi pour but de simplifier la recherche et d’aiguiller le/la patient.e.

La première chose à travailler est donc l’équilibre alimentaire, à partir duquel nous allons pouvoir mettre en place une alimentation anti-inflammatoire. En effet, l’inflammation est la première chose à réguler dans le cadre de l’endométriose ; le but étant de diminuer les douleurs, la fatigue, le stress, d’améliorer le transit, etc.

Qu’est-ce que l’inflammation ?

La réaction inflammatoire est un processus naturel du système immunitaire en réponse à une agression. Le tout est maintenant de comprendre ce qui est inflammatoire.

L’environnement quotidien joue un rôle important : l’activité physique, le sommeil, le stress, l’alimentation, l’hydratation …

Dans une prise en charge diététique, grâce à l’alimentation, nous pouvons aussi agir sur les autres items tels que le sommeil, le stress, etc.

Qu’est-ce que l’alimentation anti-inflammatoire ?

Nous savons qu’un certain nombre de choses peuvent déclencher une réaction inflammatoire comme : les aliments transformés, les intolérances, les sucres, le mauvais gras, le stress oxydatif, l’activité oestrogénique, les perturbateurs endocriniens, etc.

À l’inverse, certains aliments permettent de diminuer l’inflammation comme : les
poissons gras, les antioxydants, certaines huiles, les légumes, le contenu d’une assiette, les fruits, etc.

Il n’y a pas d’alimentation anti-inflammatoire type dans l’endométriose, car nous savons qu’il y a autant de types d’endométriose qu’il y a de personnes par rapport à la diversité des symptômes.
Chaque personne est différente, c’est pourquoi je vous invite à tester les aliments sur vous afin de savoir s’ils augmentent ou à l’inverse font baisser vos douleurs. Ce n’est pas parce qu’une personne avec la même pathologie que vous tolère un aliment que vous allez le tolérer et inversement.

En fonction des acquis et des symptômes présentés par la personne, le travail s’axera de manière personnalisée. L’alimentation anti-inflammatoire se travaille en fonction de chaque individu.

Alimentation anti-inflammatoire = restriction ? Pas forcément ! Le but c’est de trouver un équilibre. Nous savons, et cela pour toute personne même en bonne santé, qu’aucun aliment n’est bon en excès. Il faut donc trouver un équilibre entre la restriction et la surconsommation !

Qu’en est-il du lait de vache et du gluten ?

Le lait de vache : nous savons que les perturbateurs endocriniens présents dans le gras
du lait, ainsi que les hormones, sont inflammatoires, tout comme le gluten mais encore une fois, il faut tester. Aucune recherche n’a prouvé que le lactose (sucre du lait) était lié à l’endométriose.

Lire l’article sur les produits laitiers ICI.

Le gluten : nous savons aussi qu’il se digère de manière différente d’une personne à une
autre. Le nouveau gluten a tellement été modifié au cours du temps, qu’il devient de plus en plus indigeste au fil des années, causant des troubles digestifs allant jusqu’à l’intolérance, et ainsi devient plus qu’inflammatoire suivant les personnes.

Lire l’article sur le gluten ICI.

En conclusion …

Il faut TESTER !!! Se faire accompagner peut être une bonne solution afin d’obtenir les bonnes informations, évitant ainsi les mauvaises pistes et surtout pour être en adéquation avec sa pathologie.

Cet accompagnement a pour but aussi d’apprendre à s’écouter afin de savoir ce qui est le meilleur pour soi et trouver une alimentation « bien-être », équilibrée, en accord avec son état de santé ainsi que son quotidien, et surtout, durable dans le temps.

Un article de Chloé Davignon, diététicienne et iridologue spécialisée en endométriose, présente en consultation à son cabinet dans Le Var, ou en téléconsultation.

Pour prendre rendez-vous clic ICI. Son site internet. Son Instagram.

Sororifemme-Endométriose

Fondé en 2023, Sororifemme-Endométriose est un lieu ressource virtuel, une boîte à outils pratique et bienveillante pour toutes les personnes atteintes d’endométriose.

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